03.10.2025
Le
brouillard se forme lorsque de l’air humide se refroidit jusqu’au point de
rosée et qu’il se condense en gouttelettes d’eau. Dans le fond, il s’agit d’un
nuage qui se trouve au contact direct du sol. Mais comment cela se produit-il
précisément ? Quels sont les différents types de brouillard ? Et
quels sont les risques liés au brouillard ? Vous le saurez en lisant cet
article de blog.
Le brouillard est particulièrement fréquent en automne et en hiver. Par des nuits claires et froides, l’air qui se trouve près du sol se refroidit fortement. Lorsque le point de rosée est atteint, la vapeur d’eau se transforme en minuscules gouttelettes qui créent un nuage au ras du sol : c’est ce qu’on appelle le brouillard. Sur le Plateau suisse ou à proximité de lacs et de rivières, ce phénomène est particulièrement fréquent. En effet, la forte humidité de l’air combinée à des températures en forte baisse constitue les conditions idéales à la formation du brouillard.

Le mot « brouillard » est dérivé du verbe « brouiller », qui signifie rendre trouble. Selon la définition météorologique, on ne parle de brouillard que lorsque la visibilité est inférieure à un kilomètre. Lorsque la visibilité est supérieure à un kilomètre, on parle de brume. Si la visibilité est inférieure à 200 mètres, il s’agit d’un brouillard épais, susceptible d’affecter notre quotidien. Dans un brouillard épais, la visibilité est fortement réduite, ce qui peut être dangereux, en particulier pour la circulation routière. Quant aux randonneurs ou aux skieurs pris dans le brouillard, le risque est qu’ils s’égarent, notamment sur un terrain accidenté. Le brouillard peut également influer sur le sens de l’équilibre.
Plusieurs régions du nord des Alpes sont particulièrement propices à l’apparition du brouillard. En font partie :

En Europe centrale, il existe plusieurs types de brouillard dont l’apparition est liée à des conditions météorologiques spécifiques.
Plusieurs éléments déterminent quand et comment le brouillard se dissipe. Quand le soleil apparaît, le sol se réchauffe : la hausse des températures entraîne l’évaporation des gouttelettes d’eau contenues dans l’air et le brouillard se dissipe progressivement.
Le vent peut également contribuer à dissiper le brouillard. Il mélange l’air humide à l’air sec environnant, entraînant ainsi une baisse du taux d’humidité dans l’air et, à terme, la dissipation du brouillard.
Des nuages denses peuvent aussi favoriser la dissipation du brouillard en reflétant la chaleur qui rayonne du sol, accélérant ainsi le processus.
En fonction de l’intensité de ces facteurs, la dissipation du brouillard peut prendre de quelques heures à plusieurs jours. En hiver notamment, il n’est pas rare que le brouillard persiste toute la journée. Pendant la saison froide, le soleil ne produit pas l’énergie nécessaire pour réchauffer suffisamment la couche d’air à proximité du sol et permettre aux différentes strates d’air de se mélanger pour dissiper le brouillard


L’inversion thermique est un phénomène météorologique qui implique que la température de l’air augmente jusqu’à une certaine altitude, à l’inverse des conditions normales de température. Les situations d’inversion sont courantes en Suisse pendant la saison hivernale et apparaissent par temps anticyclonique.
Dans les zones de haute pression, les masses d’air s’abaissent et se réchauffent. Les nuages se dissipent, laissant la place à un temps clair. Pendant les longues nuits claires de l’hiver, l’air se refroidit massivement et toute la chaleur s’échappe dans l’espace. L’air froid étant plus lourd que l’air chaud, il s’abaisse et s’accumule à basse altitude, créant le phénomène du « lac d’air froid ».
En hiver, l’irradiation solaire ne suffit souvent pas à contrer ce phénomène. Ainsi, à partir d’une certaine altitude se forme une couche de blocage : ce phénomène appelé couche d’inversion agit comme un couvercle sur une casserole en maintenant l’air froid prisonnier. Au-dessus de cette couche, le soleil réchauffe l’air. Cette stratification des couches d’air empêche un échange d’air vertical, ce qui entraîne, sous la couche d’inversion, une accumulation de poussières et de particules fines. Dans ces conditions, la qualité de l’air peut fortement se dégrader, particulièrement dans les zones densément peuplées. Généralement, cette situation s’accompagne aussi d’une couche nuageuse au niveau de la limite d’inversion : le fameux stratus, qui caractérise les hivers en Suisse.
Par « limite du brouillard », on entend la hauteur maximale qu’atteint le brouillard. La hauteur de la limite est variable et dépend largement de la température, des conditions de vent et de l’humidité de l’air. En Suisse, la limite du brouillard en automne et en hiver se situe souvent entre 600 et 1500 mètres d’altitude.

Quand la limite supérieure du brouillard est élevée, ce dernier tend à persister. Pendant les mois de septembre et octobre, les chances que le brouillard se dissipe sont plus élevées que de novembre à février. En automne, le soleil est encore haut et assez fort pour réchauffer les différentes couches d’air.
Pour savoir à quelle altitude il est possible de profiter de ses rayons, il suffit de consulter le bulletin météo. Les webcams constituent également un outil efficace pour estimer la limite du brouillard. Enfin, il est important de garder à l’esprit que la limite supérieure du brouillard peut varier selon la région et également bouger de quelques centaines de mètres au cours de la même journée.
Matériel :
Instructions :
Verse un peu d’eau chaude dans le verre. Place le sac en plastique rempli de glaçons sur le haut du verre. Place une feuille de papier noir derrière le verre pour mieux voir le brouillard.
Variante : allume une allumette et éteins-la de suite. Tiens l’allumette fumante dans le verre, puis laisse-la tomber et couvre tout de suite le verre avec le sac de glaçons.
